Steve Jobs – l’Adopté le plus célèbre

Né et Adopté aux États-Unis – 56 ans

« Ne laissez pas le bruit de l’opinion des autres étouffer votre voix intérieure. »

Steven Paul JOBS (1955-2011), dit Steve JOBS, est considéré comme l’un des pionniers de la micro-informatique pour avoir introduit l’ordinateur dans les foyers du monde entier… et révolutionné nos vies ! 

Steven Paul JOBS est né à San Francisco (Californie). Menacée par son père de déshéritage, la mère de Steven décide de trouver une famille d’accueil. C’est ainsi que Steven va être adopté, peu après sa naissance, par Paul JOBS (mécanicien automobile qui communique à son fils le goût du design et lui apprend l’électronique) et Clara Hakobyan JOBS (fille d’immigrants arméniens ayant fui le génocide, veuve de guerre, stérile suite à une grossesse extra-utérine).

Sur le fait d’avoir été adopté, Steve JOBS a déclaré : « Je pense que c’est une curiosité naturelle de vouloir comprendre d’où viennent certains traits (…) mais surtout, je suis un environnementaliste. Je pense que la manière dont vous êtes éduqué, vos valeurs et votre vision du monde viennent des expériences que vous avez vécues en grandissant. »

En grandissant dans l’environnement de la Silicon Valley, Steve devient fasciné par l’électronique. Il n’est pas un enfant facile : par deux fois, il est envoyé d’urgence à l’hôpital : la première fois il avait bu un flacon d’insecticide, la deuxième fois il avait introduit une troche dans une prise électrique.

Une enfance brillante et précoce

A 12 ans, il contacte Bill HEWLETT, l’un des fondateurs d’Hewlett-Packard, en trouvant son nom dans l’annuaire. Il lui demande des pièces détachées pour construire un compteur de fréquences. Il obtient les pièces et son premier job d’été. Adolescent, il décide de quitter le lycée au bout d’une semaine. Ce qui ne l’empêche pas de fabriquer et vendre des blue-box : des boîtiers électroniques permettant de téléphoner gratuitement partout dans le monde. C’est l’illimité avant l’heure ! Deux ans plus tard, en 1974, il devient le quarantième employé d’Atari. A 20 ans, il part en Inde pour une recherche spirituelle : une démarche très en vogue à l’époque. Il entame une thérapie, se lance à la recherche de ses vrais parents, vit quelques temps dans une communauté. Des années plus tard, il reconnaîtra avoir goûté au LSD.

Il rencontre son futur associé, WOSNIAK, à l’âge de 13 ans. Le 1er avril 1976, ils créent APPLE. Le nom n’est pas très excitant, mais il est fonctionnel, et il lui rappelle le temps passé dans une pommeraie dans l’Oregon. Evincé en 1985 de l’entreprise qu’il a fondée, Steve JOBS crée notamment NeXT, et rachète les studios d’animation Pixar, avant de revenir prendre la direction d’Appel en 1997, et d’être à l’origine dans les années 2000 du lancement et des succès planétaires de l’iPod, de l’iPhone et de l’IPad. En 2011, il est considéré comme la 34ème fortune américaine, et la 110ème fortune mondiale.

Son histoire d’adoption

Un éternel recommencement Steve JOBS a une fille, Lisa Brennan-Jobs, née en 1978 de Chrisann Brennan, une jeune femme qu’il n’a pas épousée. Selon CNN, Steve JOBS a vigoureusement nié cette paternité pendant deux ans, laissant la mère élever l’enfant dans des conditions précaires.

Discours de remise des diplômes de l’Université de Stanford, le 12 Juin 2005
« Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiant célibataire et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr ». Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université. »

Source :  AFA (Agance Française Adoption)

Steve Jobs, le film

Synopsis :
En 1984, dans les coulisses du lancement de l’ordinateur Macintosh. Steve Jobs se prépare avant de présenter sa nouvelle création au public. La tension est palpable d’autant qu’une ancienne relation vient le voir, accompagnée de sa fille. Elle lui réclame de l’argent pour élever convenablement leur enfant. Jobs refuse cette paternité. De son côté, Steve Wozniak, un ingénieur informatique, réclame un peu plus de considération pour les personnes qui ont participé au succès de l’entreprise Apple. Jobs se dérobe à nouveau. On le retrouve quelques années plus tard pour le lancement de NeXt et surtout de l’iMac qui fera de lui le grand manitou de la compagnie…

Source :  Télérama.fr

Résumé : 
Le grand Aaron Sorkin (il avait écrit The Social Network pour David Fincher) fait de Steve Jobs (le fondateur d’Apple, décédé en 2011) l’un de ces monstres fascinants et terribles comme le cinéma les aime, du Kane d’Orson Welles au roi du pétrole de There will be blood, de Paul Thomas Anderson. Véritable concepteur du film (Danny Boyle, le réalisateur, n’est qu’un exécutant discret), le scénariste surprend Steve Jobs à trois moments clés de sa carrière et en fait le héros d’une pièce en trois actes : on passe allègrement d’une scène de théâtre où le pinailleur enquiquine tous ses collaborateurs jusqu’aux coulisses où, protégé par une assistante fidèle, excédée et indestructible (Kate Winslet, magnifique), il efface tous les êtres qui pourraient lui inspirer un quelconque sentiment : une femme, d’abord, flanquée d’une gamine dont il refuse d’être le père, puis un ex-collaborateur qui lui reproche sa vanité et son égoïsme…

Même si Danny Boyle et Aaron Sorkin ne résistent pas, au dernier moment, à humaniser le personnage, le héros reste, tout de même, et jusqu’au bout un égotiste forcené. Un autolâtre effréné… La belle idée est d’avoir choisi Michael Fassbender pour incarner Steve Jobs. Ses grands sourires francs, son charisme, son côté sexy-sympa contribuent à faire ressortir la dualité du personnage, provoquant à la fois chez ceux qu’il ne cesse d’abaisser et de blesser une haine tenace et un dévouement indéfectible. — Pierre Murat
Source :  Télérama.fr

Date de sortie :
3 Février 2016  – 2H02 min

De : Danny Boyle

Acteurs : Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen